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R. KREBEL

AUTOUR DE MEURSAULT, circuit pédestre








Circuit pédestre
BALADE PIETONNE MEURSAULT-AUXEY-DURESSES-MONTHELIE-VOLNAY



Présentation du circuit :


Intérêt général :
Kilométrage : ENVIRON 7 OU 11 KM 
Temps de parcours : 3 HEURES OU 4 HEURES (VISITES COMPRISES)
Dénivelé : 154 m
Difficulté : FACILE
Précautions : Munissez-vous des dépliants sur les croix de Meursault, Auxey-Duresses, Monthelie et Volnay





Topoguide


DÉPART DE L’ÉGLISE DE MEURSAULT, PUIS DE LA PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE = Descendre la rue des Écoles (circuit fléché), puis la rue du Clos de Mazeray, puis à droite la rue du Pied de la Forêt et monter jusqu’à la statue-oratoire de Saint-Christophe (fléchée). (1)

Dos à la statue, partez tout droit et repérez les marques d’un GR jaune et rouge qui partira du premier chemin à droite et descendra jusqu’à la source de l'Haut (qui alimente Monthelie) dont vous ne verrez que le « couvercle » sur votre droite tout en bas de la descente, puis continuez sur le GR jusqu’à la route goudronnée que vous emprunterez sur la droite. Vous arriverez ainsi au village d’Auxey-Duresses et irez jusqu’à l’église par la rue du Pont Boillot après avoir traversé le ruisseau des Cloux.  L'église est ouverte tous les jours, entrée par la porte latérale.(2)

En sortant, voyez, dans le cimetière, la chapelle Notre-Dame de Pitié du XVe siècle.
(Si vous êtes de bons marcheurs, vous pouvez suivre dans les collines le circuit appelé "le sentier des cabottes". Départ et panneau informatif sur la place de l'église, près de l'abri bus. Durée environ 3 heures.)

Continuez par la rue principale (rue du Dessous), puis à gauche la rue traversière qui vous amène à la D973 que vous prenez à droite sur une centaine de mètres pour la traverser et prendre la rue du Val qui monte vers la montagne. À la première intersection prenez le chemin dans les vignes qui vous amènera jusqu’à Monthelie en longeant la D973 et en remontant vers ce petit village par la rue d’Auxey. Allez jusqu’à l’église Saint Germain d’Auxerre (pour visiter, s'adresser à Monsieur BOUZERAND : 03 80 21 23 00). (3)

À partir d’ici, 2 possibilités :
1/ Redescendez la rue principale et traversez la D973 pour redescendre au centre de Meursault
2/ Remontez en direction de Nantoux et prendre ensuite à droite la rue Chagnot (juste avant  la sortie du village) puis à gauche à la première intersection et montez à travers la forêt jusqu’à la statue de Notre-Dame des Vignes à Volnay. (4)

Descendez jusqu’au centre de  Volnay et allez à l’église St-Cyr-Ste-Julitte (mère et fils, martyrs). (5)

Prenez la rue de la Combe puis, à gauche la rue de la chapelle jusqu'à la D973 : vous verrez la petite chapelle Notre-Dame de Pitié. (6)

Traversez la D973 et empruntez, en face, le petite rue, puis à droite dans les chemins de vignes   (Les Champans, Les Durots, Les Santenots,…), et suivez  jusqu’à Meursault le chemin balisé « véloroute » qui vous mène au village et allez jusqu’à l’église Saint-Nicolas. (7)

Avant de quitter Meursault, descendez jusqu’à la D974 pour admirer la « Léproserie » ou « Maison-Dieu ». (8)





Plan du Circuit









Côté patrimoine


(1) L'oratoire Saint-Christophe de Meursault
  


Vous pouvez admirer la vue sur le vignoble, les villages de  Monthelie, Meursault et Puligny-Montrachet  (de gauche à droite ; au fond à gauche la ville de Beaune, et à droite Chalon-sur-Saône).
L’oratoire de Saint-Christophe, au lieu-dit « la grande montagne » domine le village et son vignoble. Dans une niche on peut lire « don de Jean Bussy 1823 ». La statue de l’époque fut brûlée, dit-on, par des « bonnets rouges » anticléricaux et sans scrupules. La statue, plusieurs fois remplacée, connut bien des déboires et malfaisances mais fut remplacée à chaque fois et elle occupe toujours son logement.


(2) L’église Saint Martin d’Auxey
  


Cette église située au centre de la place du village d’Auxey-Duresses a été construite au cours de la première moitié du XVe siècle, à l’intérieur d’une maison forte. C’est vraisemblablement la chapelle de cette maison forte qui a servi de point de départ à la construction de l'église.
Cette église est relativement récente, car le hameau voisin d’Auxey-le-Petit possédait depuis longtemps son église qui suffisait aux besoins.
L’enceinte fortifiée était constituée d’une muraille en forme de rectangle, cantonnée de quatre tours circulaires et entourée de fossés. Plusieurs fois prise d’assaut, notamment pendant les guerres de la Ligue, elle a été détruite au début du XVIIe siècle, et les fossés ont été comblés à la fin du XVIIIe siècle, dégageant la vaste place que nous voyons maintenant.

L'architecture :

Les parties anciennes du XVe siècle sont le chœur, l’avant chœur, et le clocher qui le surmonte. Des pans de muraille de cette époque ont subsisté ailleurs, notamment dans le vestibule de la petite porte latérale, où se voit une baie gothique qui a été murée.
Les autres parties ont été fortement remaniées.

Le clocher :
Par sa masse, c'est la partie la plus caractéristique de l'édifice. Ses quatre faces possèdent chacune une baie géminée, très sobrement réalisée. Comme plusieurs autres clochers de la région, il est doté d’une flèche construite en tuf calcaire. Ce matériau léger a permis à l'architecte de concevoir une flèche imposante, d’apparence massive, qui ne pèse pas trop lourdement sur les structures de l’édifice. Fort heureusement, les obus de la bataille de la Libération du 7 septembre 1944 n’ont fait que traverser ce matériau tendre sans exploser.
Aux quatre angles de la flèche sont établis des clochetons très ornés en pierre de taille. L'un de ces clochetons possède sur sa souche deux écus sur lesquels se lisent en caractères gothiques IHS et MA, qui sont respectivement les monogrammes de Jésus-Christ et de la Vierge Marie.

Le chœur :
Il est voûté d’une croisée d’ogive qui retombe sur quatre culs-de-lampe sculptés représentant des anges porte-écus. Ces sculptures portent la trace d’un incendie ancien.
Au fond du chœur existait une baie avec vitrail, encore visible de l’extérieur, qui a été murée à la fin du XVIIIe siècle, ce qui a nécessité l’ouverture d’une autre baie dans le mur latéral du chœur.

L’avant-chœur :
Il est voûté de la même façon, et comporte lui aussi des culs-de-lampe qui représentent des anges porte-écus.

Le reste de l'édifice :
La nef dont la voûte s’est effondrée au XVIIIe siècle a été en partie refaite, en remplaçant la voûte par un plafond de plâtre.
Les deux chapelles qui ouvrent sur l’avant-chœur sont assez récentes. Seule la chapelle Saint-Barthélemy, plus en arrière et ouvrant sur la nef, existait dès la construction de l’église. C'était une chapelle seigneuriale. Menaçant ruine à la fin du XVIIe siècle, elle a été profondément remaniée lors de sa reconstruction. Ne possédant plus d’autel, elle abrite les fonts baptismaux.

Les œuvres d'art :

On remarque une Vierge de Pitié du XVIe ou XVIIe siècle, modelée en plâtre sur une armature de bois, primitivement située dans la chapelle du cimetière et rapportée dans l’église sur l’autel de la chapelle de la Vierge après restauration.

Plusieurs tableaux datés du XVIe au XVIIIe siècle présentent un grand intérêt, notamment :

-   Dans la chapelle de la Vierge, un imposant triptyque (vers 1530).

Ce grand tableau présente sur ses différents panneaux 5 épisodes de la vie de la Vierge. Le panneau central montre la Nativité de la Vierge. Les panneaux latéraux illustrent la Vision de saint Joachim et la Présentation de la Vierge au Temple. Les revers des panneaux latéraux, moins élaborés, en grisaille, montrent l'Annonciation et la Présentation de Jésus au Temple.
Il a été acquis par la paroisse d'Auxey pendant la Révolution, en 1792, et provient d'un couvent beaunois. En effet, après la fermeture des couvents, leurs biens confisqués ont été vendus.
Ce tableau flamand porte la marque de diverses influences, et avant tout celle du maniérisme anversois. On remarque aussi celle de Dürer dont les gravures ont servi de modèle pour construire plusieurs scènes, et celle de l'Italie renaissante, qui s'exprime par des emprunts faits à Giulio Romano.
L'artiste anonyme qui l'a réalisé travaillait dans l'entourage du peintre franco-anversois Noël Bellemare (actif à Paris entre 1515 et 1546), ou tout au moins, il a utilisé ses modèles.
-   Le Christ mort d’Isaac Moillon, dans le chœur de l'église (vers 1645). Ce peintre protestant est aussi le décorateur de la salle Saint-Hugues de l'Hôtel-Dieu de Beaune.
-   Saint Martin guérissant un lépreux, tableau retable du fond du chœur, peint par Paysant en 1715En bas à gauche du tableau, on distingue les armoiries des seigneurs d’Auxey, les Berbis et les Richard de Curtil, commanditaires du tableau. D'autres œuvres de ce peintre sont conservées à l'Hospice de la Charité de Beaune.
-   Les deux tableaux de sainte Thérèse d’Avila, au-dessus de la tribune (fin du XVIIsiècle ou début du XVIIIe).
-   Moïse frappant le rocher (peut-être peint par Philippe Quantin, le peintre dijonnais du XVIIe siècle).
-   Saint Hyacinthe, grand tableau du XVIIe siècle, acquis pendant la Révolution, provenant du couvent des Jacobins de Beaune.
-   Une Annonciation, version réduite de celle de la chapelle du château de Versailles. L'original a été peint par Louis de Boullogne en 1709.
-   Une Pieta d’Andrea del Sarto (copie du XVIIsiècle).

La chapelle du cimetière
  
Cette chapelle, sous le vocable Notre-Dame de Pitié, date du XVe siècle, comme l’église. Elle est d’une grande homogénéité architecturale. Le décor du portail ouvragé rappelle tout à fait celui de la petite porte de l’église. 
On ne peut y entrer, mais un fragment de pierre tombale ancienne est visible par les judas de la porte. Il porte les dates de 1409 et 1519, avec pour emblème une arbalète qui atteste la présence d’arbalétriers dans le village.
Devant la chapelle, se trouve un calvaire classé du XVe siècle.


La chapelle Notre-Dame de Pitié



(3) L'église Saint-Germain de Monthelie
  



Construite à la fin du XIIe siècle, l'église ne comprenait initialement qu'une seule nef à 4 travées avec pilastres à cannelures et doubleaux. Les voûtes sont en berceau brisé suivant l'art roman de Cluny. Dans l'avant-chœur, une corniche d'écussons.

Le chœur en cul-de-four, avec primitivement des petites fenêtres en plein cintre, a été modifié au XIVe siècle, les fenêtres étant remplacées par une fenêtre gothique à division tréflée. Dans la nef un chapiteau sculpté d'un motif végétal (cistels ?), et deux autres avec motifs géométriques.
Au XIVe siècle, un collatéral voûté en quart de cercle fut ajouté sur la façade sud.
Le sol de l'église est recouvert de dalles funéraires du XVIIe siècle avec des motifs vinicoles comme la serpette.
Un pierre tombale d'un prêtre datant du XIVe siècle se trouve à l'est du collatéral.
Dans le collatéral face sud une plaque commémorative date de 1554 écrite en graphisme gothique (sans doute une donation de messes).

Mobilier :
Statue de St Germain en bois polychrome dans le chœur façade est.
Sainte Catherine et Vierge en bois doré sur les autels de part et d'autre du chœur.
Magnifique vierge à l'enfant en pierre polychrome sans doute du XVe siècle retrouvée, malheureusement décapitée ainsi que l'Enfant Jésus, dans le cimetière communal.
Tabernacle polychrome du XVIIIe siècle.
Magnifique meuble de sacristie.
Ambon sur trois pieds décoré par des mitres de pères abbés de l'abbaye de CLUNY.

Peintures murales :
Au cours des travaux, un certain nombre de peintures murales ont été découvertes, beaucoup ont été recouvertes après fixation, quelques unes ont été sauvegardées.
Dans la nef, des fragments de litre funéraire aux armes des Brunet de Monthelie.
Dans le collatéral (partie ouest), scène représentant sans doute Salomé dressant la tête de saint Jean-Baptiste sur un plateau.
Dans le collatéral (partie est), de part et d'autre du vitrail, des anges portent sans doute une bannière.
Dans le choeur, blason et fragment de croix de consécration.
Dans le chœur, premier arceau de voûte recouvert de dessins géométriques.
Cinq toiles peintes sont pendues dans la nef et près du baptistère :
Un "Ecce Homo", la prédication de St Jean-Baptiste (XVIIe), la crucifixion (XVIIe), la Sainte Famille avec les anges (XIXe) et un St Bruno (XVIIe).




(4) La statue de Notre-Dame des Vignes de Volnay
  
Notre-Dame des Vignes de Volnay
Cette statue de fonte a été installée sur la colline qui domine le village et son vignoble pour remercier la Vierge d’avoir protégé Volnay pendant la guerre de 1870.


(5) L'église Saint-Cyr et Sainte-Julitte de Volnay
  

Elle aurait été construite sur les ruines d’un ancien temple gallo-romain. Elle date du début du XIIIe siècle et est d’une architecture grave et imposante. Son portail et ses murs indiquent le début de la période ogivale. Elle est maison de prière comme elle était autrefois forteresse pour protéger durant les périodes troublées. Incendiée en partie en 1431 par des bandes dévastatrices, c’est le Duc Philippe le Bon qui aida les habitants à relever les ruines. Pour cette raison, vous remarquerez peut-être un mélange d’architectures des XIIIe et XVe siècles. Réparée en 1442 elle fut encore profanée par les Huguenots entre 1569 et 1591, puis par la Révolution en 1793. Trois nefs s’harmonisent avec l’abside pour former une croix latine. Les voûtes du XVreposent sur des arcs « doubleaux » à nervures, et leurs clefs sont remarquables. Le portail est formé, côté extérieur, par une suite de colonnes dont les chapiteaux sont ornés de guirlandes de vigne, finement ourlées. Sur le tympan, au-dessus de l’entrée principale, on voit une représentation de l’Agneau divin portant la Croix, qui fut hélas endommagé pendant la Révolution. La porte latérale est surmontée extérieurement d’un groupe de St Cyr et Ste Julitte patrons de la paroisse. Cette porte est ornée de colonnes supportant un tympan sur lequel on a sculpté une croix de Jérusalem, une rose épanouie ainsi que les images du soleil et de la lune.


Tympan de la porte latérale
   

(6) La chapelle Notre-Dame de la Pitié de Volnay


La chapelle Notre-Dame de la Pitié date de 1540. Elle a été construite sur les ruines d’une autre chapelle datant des XIIe / XIIIe siècles où Agnès de France – fille de saint Louis - vint pleurer la mort, en 1306, de son époux le duc Robert II.


(7) L'église Saint-Nicolas de Meursault
  

De style gothique, cette église est située à l'emplacement d'un lieu de culte datant des premiers siècles de notre ère. Elle fut reconstruite au XIe, rebâtie aux XIIe et XIIIe siècles, puis au XVe par les abbés de Cluny, et enfin agrandie en 1843 par l’adjonction d’une troisième nef. Son clocher tout de pierre culmine à 57 mètres avec crochets et petits arcs boutants relevés en pinacle et  pesant 1200 tonnes. Chœur transept et clocher ont étés classés aux monuments historiques en 1846.
Un orgue Mutin et Cavaillé-Coll a été installé en 1927. Des statues mettent à l’honneur saint Nicolas, saint Vincent et la Vierge Marie.
Trois vitraux du célèbre maître verrier Jacques Le Chevallier (1896-1987) sont à admirer sur le côté nord (à gauche en entrant) dont la scène de la naissance de l’Enfant Jésus.
Une Vierge à l'Enfant est aussi classée monument historique : en pierre polychrome du XIVe siècle : l'Enfant explique la bible à sa mère. Elle fut sauvée du vandalisme révolutionnaire par des habitants de Meursault qui la coiffèrent quelque temps du bonnet phrygien. Si les révolutionnaires avaient eu connaissance de la réelle signification ésotérique de cette coiffe... Car en effet, ce bonnet – dont l’origine fait l’objet de plusieurs thèses – figure sur des médailles en argent datant de 1552, est le symbole de la Liberté. Henri II, Roi de France, montrait par là qu’il se posait à la fois en défenseur de la liberté française, italienne et germanique et en conquérant potentiel. Le bonnet Phrygien n’est donc pas, à l’origine, symbole de la République et, si c’était vrai, Louis XVI ne l’aurait pas coiffé le 20 Juin 1792 et les témoins n’auraient pas crié « Vive le Roi » sur son passage (sic).

De 1792 à 1800, l'église Saint-Nicolas devint le "Temple de la Raison" et servit à des réunions profanes. Le culte fut rétabli en 1800 et, en 1803, Meursault devint chef-lieu d'un doyenné de 16 paroisses. Actuellement, la paroisse de Meursault comprend 13 villages, et son curé a également la charge des 10 villages qui constituent la paroisse de Nolay. L'église fut agrandie en 1843 par le triplement de la nef, qui lui donna la forme d'une basilique. Les piliers du transept, qui soutiennent les 1200 tonnes du clocher furent restaurés en 1989.




(8) L'hôpital-léproserie-Maison-Dieu de Meursault



Il fut fondé au XIIe siècle (par le duc de Bourgogne Hugues II) pour y soigner les lépreux (ou simplement les isoler et les confier à Dieu puisqu’on ne pouvait pas les guérir et qu’on avait si peur qu’ils fussent contagieux). En fait, il est probable qu’il n’en hébergea jamais un seul. Réuni aux Hospices de Beaune vers 1760, puis abandonné jusqu’à servir de ferme, il vient d’être restauré pour 3 millions d’euros dans le cadre de la candidature des Côte de Beaune et Côte de Nuits au patrimoine historique mondial de l’UNESCO .





Côté nature

Les terrains qui constituent la Côte de Beaune sont formés de sédiments déposés il y a environ 160 millions d'années dans une mer peu profonde, très chaude et polynésienne. Elle est un peu plus jeune que la Côte de Nuits. Coraux, algues, coquillages sont devenus ces roches calcaires.

À hauteur du sol au sud de la Côte de Nuits, le banc calcaire de Comblanchien s'enfonce profondément dans le sol et réapparaît à Meursault pour se poursuivre jusqu'à Chassagne. Meursault marque une transition, et l'on a parlé d'une Côte de Meursault en raison de sa personnalité. Le " noyau d'excellence ", pour Robert Lautel. Le "rognon", eût dit Gaston Roupnel.

Le pinot noir aime les sols rocheux, pierreux, très calcaires. Le chardonnay se plaît davantage avec des terrains plus marneux et argileux. On trouve ici les deux. Au nord, les rouges s'affirment. Au sud, les blancs rayonnent.

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